Grand projets inutiles en Île-de-France
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Les grands projets européens

En juillet 2013, le 3e Forum européen contre les grands projets inutiles et imposés (GPII) s’est tenu en Allemagne à Stuttgart, où les habitant-e-s dénoncent la construction d’une nouvelle gare gigantesque. Tout comme l’aéroport rêvé à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi, les projets démesurés de centres commerciaux, d’autoroutes ou de lignes de TGV comme le Lyon- Turin, les énormes stades…

L’ Île-de-France n’est pas en reste

  • des centres commerciaux et de loisirs comme le gigantesque projet du groupe Auchan, Europa City, sur les terres agricoles du Triangle de Gonesse (Val d’Oise)
  • 7 millions de m² de bureaux inoccupés en Île-de-France alors que plusieurs millions sont en projet, notamment à La Défense
  • des concentrations d’activités dont l’emblématique pôle de compétitivité du Plateau de Saclay construit sur des terres agricoles et qui signerait une déstructuration durable des équipes de recherche
  • des quartiers recréés de toutes pièces comme le projet Ivry- Confluences à Ivry-sur-Seine, fait de bureaux et de zones commerciales qui entrainent l’expulsion des classes populaires
  • des unités industrielles de traitement des déchets surdimensionnées
  • et bien d’autres encore…

Non à la concurrence entre les territoires

Nous nous opposons à tous ces projets d’aménagement d’arrière-garde, surdimensionnés, coûteux et complètement décalés par rapport aux besoins des populations locales, destructeurs de terres agricoles. Ils se réclament d’une prétendue utilité publique et misent sur plus d’attractivité internationale de l’Île-de-France avec un renforcement des grands groupes financiers et immobiliers, plus d’hyper-compétitivité, encore plus de concurrence entre les territoires… politiques défendues à l’identique d’un gouvernement à l’autre. Cette vision de l’aménagement est porteuse d’inégalités sociales, de spéculation foncière, d’augmentation des loyers qui relèguent les moins riches toujours plus loin, de gaspillage économique et énergétique et de disparition de terres nourricières.

À ce modèle nous préférons un monde inventé par toutes et tous. Nous sommes capables de produire nos propres quartiers, nos propres territoires, écologiques et populaires, sur la base d’activités relocalisées, de transports en commun de proximité, de circuits courts….

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Sources:  http://costif.parla.fr

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