Article rédigé par Valerie Masson-Delmotte (paléoclimatologue), coprésidente du groupe scientifique du GIEC.
Alors que la planète vient de battre un nouveau record de concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère (à plus de 400 ppm), le besoin de connaissances scientifiques sur le réchauffement climatique reste de premier ordre, explique l’auteure de cette tribune. Pourtant, la recherche fondamentale risque d’être sacrifiée au nom de la rentabilité, comme en Australie.
L’accord de Paris sur le climat a débuté son processus de ratification en avril 2016, au siège des Nations unies. Il s’agit du premier accord universel sur le climat, approuvé par les représentants des 195 pays présents à la COP21. Cet accord vise « à contenir le réchauffement global bien en-dessous de 2 °C par rapport à la période pré-industrielle, et à poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C, afin de limiter les interférences dangereuses des activités humaines avec le système climatique »…
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